Perspectives professionnelles - Baccalauréat en communication, politique et société

Selon les données recueillies sur le site Emploi-Avenir Québec, le secteur de la communication a affiché au cours des dernières années une croissance constante. Par conséquent, la demande pour des professionnels en communication «devrait se maintenir au cours des prochaines années. » Comme le bassin de candidats à cette profession est relativement vaste, la concurrence entre les candidats demeurera vive, malgré le bon taux de croissance de l'emploi prévu au cours des prochaines années. En effet, le nombre d’étudiants inscrits dans les baccalauréats en communication et en journalisme a connu une progression d’environ 40 % entre 2000 et 2006. Le nombre de diplômés risque de connaître une progression plus rapide que celle de croissance de l’emploi. « L'importance accrue de l'information et des communications favorise bien sûr l'emploi dans cette profession. Le secteur bénéficie également de la diversification des outils pour rechercher de l'information, documenter la stratégie de communication et rejoindre le public visé. Ainsi, Internet représente à la fois une source d'information incontournable et un canal de diffusion spécialisé.» 
(Source : Emploi-Avenir Québec)

Situation des diplômés de l'UQAM

Ce programme bidisciplinaire vise à former des professionnels aptes à orchestrer et à comprendre le processus de communication entre les trois ordres de gouvernement (municipal, provincial et fédéral), les médias et la population. Emploi-Avenir Québec signale quel’administration publique représente un bon créneau d’emplois, puisque 21 % des professionnels des communications y travaillent (selon les données du recensement 2001). Le programme offre également une initiation aux modes de production de l'information (fabrication de l'information, processus de diffusion de l'information, genres journalistiques, etc.) et il s'intéresse à des phénomènes tels que la manipulation de l'information, la concentration des médias et l'impact des différents médias sur les décisions politiques.

Les diplômés acquièrent une polyvalence bien utile sur le marché du travail actuel. Par exemple, plusieurs médias, comme Radio-Canada, préfèrent embaucher des individus possédant une large culture générale plutôt que de strictes compétences journalistiques. Le baccalauréat en communication, politique et société permet aux étudiants d'ouvrir leurs horizons.

Emplois et secteurs d'activités

La formation de ce programme bidisciplinaire conjugue la communication et la science politique. La formation théorique et pratique permet d'explorer les caractéristiques et fonctions des diverses institutions impliquées dans la dynamique de la communication politique (gouvernements, partis politiques, groupes de pressions, appareils gouvernementaux, firmes de communication, médias, secteurs public et privé) et de définir et comprendre les professions variées qui s'y rapportent.

Secteurs d'activité

  • Partis politiques
  • Groupes de pression
  • Cabinets de dirigeants politiques municipaux, provinciaux et fédéraux
  • Sociétés d'État
  • Sociétés parapubliques
  • Entreprises de communication
  • Direction des communications des grandes entreprises privées
  • Ministères
  • Médias

Emplois

  • Analyste dans une maison de sondage
  • Analyste politique
  • Attaché de presse
  • Attaché politique
  • Chroniqueur politique
  • Conseiller en communication
  • Conseiller politique
  • Correspondant parlementaire
  • Journaliste
  • Recherchiste
  • Rédacteur politique
  • Relationniste
  • Responsable des communications

Le bilinguisme représente un atout important.

Salaires et statistiques de quelques-unes des professions accessibles aux diplômés

ProfessionEmploi estimé1Revenu annuel 2Perspectives
Agent de programmes, recherchiste et expert-conseil en politiques sociales 6 000 55 000 $ Acceptables
Professionnel des relations publiques et des communications 11 000 51 000 $ Acceptables
Journaliste 4 500 57 000 $ Restreintes
(Source : Le marché du travail au Québec - Perspectives professionnelles 2008-2013, pp.24 et 25)

1. Emploi estimé en 2008
2. Revenu annuel moyen d’emploi à temps plein en 2005

ProfessionSalaire minimum*Salaire maximum*
Chroniqueur (incluant politique) 38 000 $ -42 999 $ 75 000 $ -84 999 $
Politicologue 28 000 $ - 32 999 $ 65 000 $ - 74 999 $
(Source : Repères)
* Calculé sur le salaire moyen annuel en 2006 (politicologue) et en 2008.

Saviez-vous que :

  • Pour remplacer les personnes nouvellement retraitées et soutenir la croissance prévue de l’emploi, c’est plus de 1,3 million de personnes qui devront faire leur entrée sur le marché du travail entre 2008 et 2017. C’est donc dire qu’il faudra remplacer, en dix ans, plus du quart (26 %) de la main-d’œuvre actuellement en emploi;
    (Le marché du travail au Québec - Perspectives à long terme 2008-2017, p.24)
     
  • Les groupes les plus scolarisés sont ceux qui ont bénéficié de la plus forte croissance de l’emploi au cours des vingt dernières années. Le taux de chômage des personnes ayant moins de neuf ans de scolarité s’élevait, en 2007, à 16,1 %, alors qu’il était de seulement 3,6 % chez les titulaires d’un diplôme universitaire;
    (Les chiffres clés, p. 18)
  • Les diplômés universitaires jouissent normalement d'une plus grande mobilité professionnelle, d'un meilleur salaire et d'une plus grande stabilité d'emploi, et sont appelés à avoir plus de responsabilités, plus de pouvoir de décision et d'autonomie;
  • Des étudiants et des diplômés ont formé le Réseau socioprofessionnel en science politique afin de favoriser leur insertion sur le marché du travail. Ce regroupement représente une occasion de créer et de consolider son réseau de contacts avec des professionnels du milieu, par le biais de plusieurs activités d’exploration reliées au domaine d’études (conférences, soirées de réseautage).

Sources et liens utiles

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