Perspectives professionnelles - Baccalauréat en histoire de l'art

Les diplômés du baccalauréat en histoire de l'art se préparent à oeuvrer dans le milieu de la culture en général et plus particulièrement dans celui des arts visuels : galeries d'art, centres d'artistes, maisons de la culture, musées, périodiques culturels, enseignement de l'histoire de l'art. En plus d'acquérir une solide formation en histoire de l'art, les étudiants sont invités, durant leur baccalauréat, à effectuer des stages au sein d'organismes culturels où ils acquerront une bonne connaissance du milieu dans lequel ils sont susceptibles de travailler.

Par ailleurs, le baccalauréat en histoire de l'art permet aux étudiants attirés par une carrière en recherche d'effectuer des études de 2e et 3e cycles en histoire de l'art (maîtrise en études des arts, maîtrise en muséologie, doctorat en histoire de l’art, etc.). Au terme d'études de cycles supérieurs, ces étudiants pourront envisager une carrière en enseignement de l'histoire de l'art (secteur collégial et universitaire), au sein de différents ministères ou encore à titre de conservateur dans les musées. La plus récente enquête Relance du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du Québec menée auprès des diplômés de 2005 indique que près de la moitié (48 %) d'entre eux avaient poursuivi leurs études afin d'augmenter leurs chances de dénicher un emploi dans leur domaine d'études.

Le milieu culturel, et plus particulièrement celui des arts visuels, est fascinant et très diversifié. Le diplômé y travaillera avec les artistes (peintres, sculpteurs, installateurs, photographes, etc.) ainsi qu'avec les individus et les institutions qui diffusent l'art (musées, galeries, centres d'artistes, périodiques culturels, centres de documentation, médias d'information, etc.). Les perspectives de travail dans ce milieu sont multiples et passionnantes précisément parce que le milieu culturel et artistique est riche et dynamique.

Au Québec en 2005, 80 % des diplômés du baccalauréat en histoire de l'art travaillaient à temps plein, dont 14 % en lien direct avec leur formation, tandis que 80 % des diplômés de la maîtrise en histoire de l'art travaillaient à temps plein, dont 50 % en lien avec leur formation. 
(Source : Enquête Relance du MELS)

Selon l’Observatoire de la culture et des communications du Québec, les 423 institutions muséales répondantes ont accueilli un total de 12 568 971 visiteurs pour l’année 2008. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis l’année 2003. Cette hausse est attribuable entre autres au dynamisme des institutions, lesquelles ont fourni des efforts considérables pour attirer les visiteurs (expositions thématiques comme Yves Saint-Laurent ou Cuba! Art et histoire de 1868 à nos jours, journées portes ouvertes, vente de produits dérivés, etc.). 
(Source :Emploi-Avenir Québec )

Les perspectives pour l'enseignement collégial sont favorables pour les prochaines années. En effet, de nombreux enseignants prendront leur retraite. La proportion de travailleurs âgés de 45 ans et plus est beaucoup plus élevée que dans l'ensemble des professions (51 % contre 35 % selon les données du recensement 2001). 
(Source : Emploi-Avenir Québec)

À ce sujet, la Fédération des cégeps prévoit renouveler 50 % de son effectif enseignant d’ici 2014 dû aux départs massifs à la retraite.

Situation des diplômés de l'UQAM

Les diplômés en histoire de l'art de l'UQAM sont très actifs sur la scène culturelle et artistique québécoise et canadienne. Les bacheliers travaillent dans les musées, maisons de la culture, galeries, centres d'artistes et périodiques culturels, tandis que ceux qui ont complété des études de cycle supérieur en histoire de l'art enseignent cette discipline dans les établissements d'enseignement collégial et les universités ou oeuvrent au sein de différents ministères.

Une bonne proportion des diplômés du baccalauréat en histoire de l'art de l'UQAM choisit de poursuivre des études de 2e et 3e cycles en histoire de l'art, en muséologie ou encore en sémiologie, ce qui maximise leurs perspectives professionnelles dans ce domaine. Notons que les diplômés qui poursuivent leurs études aux cycles supérieures sont plus susceptibles d’accéder à des postes de gestion à la tête de diverses compagnies artistiques. De nombreux dirigeants du milieu prendront leur retraite au cours des prochaines années, assurant une large place à la relève. (Source : Les carrières d’avenir 2008).

Les étudiants ont la possibilité d'effectuer deux stages au cours de leur formation. Une banque de stages est à leur disposition dans des milieux tels que les institutions muséales et les galeries commerciales. Ce stage peut favoriser l'insertion sur le marché du travail.

Emplois et secteurs d'activités

  • Agent culturel dans les maisons de la culture
  • Agent de développement culturel et local dans les municipalités et les régions
  • Animateur d'activités culturelles dans les centres et organismes d'animation socioculturelle
  • Archiviste
  • Bibliothécaire (avec un diplôme de 2e cycle approprié)
  • Conservateur
  • Critique artistique
  • Coordonnateur de programmes de loisirs culturels et socioculturels
  • Enseignant au niveau collégial
  • Guide-interprète du patrimoine
  • Intervenant culturel
  • Organisateur d'événements
  • Recherchiste (pour les musées, les universités, les médias, le cinéma, etc.)

Salaires et statistiques de quelques-unes des professions accessibles aux diplômés

ProfessionEmploi estimé1Revenu annuel 2Perspectives
Archiviste 1 000 42 000 $ Restreintes
Directeur de bibliothèque, d'archives, de musée et de galerie d'art 700 63 000 $ Acceptables
Enseignant au niveau collégial (inclut les écoles de formation professionnelle 32 000 55 000 $ Favorables
Journaliste (critique artistique) 4 500 57 000 $ Restreintes
Personnel technique de musée et des galeries d'art 1 000 34 000 $ Restreintes
Professeur d'université 13 000 88 000 $ Acceptables
Restaurateur et conservateur 250 50 000 $ Non publié

Concepteur d’exposition et concepteur artistique 4 000 35 000 $ Restreintes (inclut ensemblier de théâtre et dessinateur de mode) 
(Source : Le marché du travail au Québec - Perspectives professionnelles 2008-2013, pp. 10, 23, 25 et 26)

1. Emploi estimé en 2008
2. Revenu annuel moyen d’emploi à temps plein en 2005

Saviez-vous que :

  • Pour remplacer les personnes nouvellement retraitées et soutenir la croissance prévue de l’emploi, plus de 1,3 million de personnes devront faire leur entrée sur le marché du travail entre 2008 et 2017. C’est donc dire qu’il faudra remplacer, en dix ans, plus du quart (26 %) de la main-d’œuvre actuellement en emploi; 
    (Le marché du travail au Québec – Perspectives à long terme 2008-2017, p.24)
  • Les groupes les plus scolarisés ont bénéficié de la plus forte croissance de l’emploi au cours des vingt dernières années. Le taux de chômage des personnes ayant moins de neuf ans de scolarité s’élevait, en 2007, à 16,1 %, alors qu’il était de seulement 3,6 % chez les titulaires d’un diplôme universitaire;
    (Les chiffres clés, p. 18)
  • Les diplômés universitaires jouissent normalement d'une plus grande mobilité professionnelle, d'un meilleur salaire et d'une plus grande stabilité d'emploi, et sont appelés à avoir plus de responsabilités, plus de pouvoir de décision et d'autonomie;
  • Des étudiants et des diplômés en arts visuels et médiatiques et en histoire de l’art ont formé le Réseau socioprofessionnel en arts afin de favoriser leur insertion sur le marché du travail. Ce regroupement représente une occasion de créer et de consolider son réseau de contacts avec des professionnels du milieu, par le biais de plusieurs activités d’exploration reliées au domaine d’études (conférences, soirées de réseautage).

Sources et liens utiles

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